Sunday, June 7, 2015

The Dimes et un dimanche au soleil à Paris


Chaque week-end mais plus encore lorsqu'il fait beau, le parisien se demande ce qu'il va faire et se met en mode "Cortex et Minus"...
Qu'est-ce qu'on va faire ce week-end Cortex ?
Comme chaque week-end Minus, nous allons conquérir notre place au vert (et au soleil) !
La vérité, dans le dessin animé dont ils sont les héros, Cortex et Minus partent chaque nuit à la conquête du Monde... mais pour le parisien qui n'a pas sa terrasse personnelle ou son bout de jardin (luxe suprême et très envié) et qui ne peut quitter Paris pour diverses raisons, partir conquérir sa place au soleil d'un parc parisien ou d'une terrasse bien placée (c'est à dire à la fois ensoleillée et calme) revient à peu de choses près à conquérir le monde.

Ce week-end, il faisait beau et je suis partie conquérir ma place au vert et au soleil avec The Dimes dans les oreilles, mon appareil photo et un gros paquet de mouchoirs, le monde végétal étant plein de beauté mais toujours aussi plein d'allergènes à mon encontre.
The Dimes n'est pas un groupe français (je sais) mais américain et originaire de Portland et que l'on peut classer dans la catégorie folk-pop-indie bien que je ne raffole pas des catégories.
La toute première chose que j'ai aimé, c'est leur base line Some bands may rule the night but, The Dimes are the kings of sunday morning... (certains groupes peuvent régner sur la nuit mais, The Dimes sont les rois du dimanche matin)... et de fait avec Damrell's fire dans les oreilles, quel que soit le jour, on est dimanche matin, il fait doux et on est bien.
Je n'ai pas vraiment besoin de plus et je serai bien en peine de vous donner moultes références musicales qui auraient pu inspirer The Dimes si ce n'est que l'on peut y retrouver un peu de Fleetwood Mac, de Simon and Garfunkel et des Beatles...


Vous avez calé vos oreilles ?
alors vous êtes prêt à conquérir votre place au vert avec moi.


The beans on fire
café tous les week-ends et jours fériés avec les baristas de KBcaféshop
7 rue du Général Blaise / Square Gardette
75011 PARIS

The Dimes 
deux albums à garder pour les soirs d'été, les dimanches matins, les jours de pluie...
The King can drink the harbour dry
The Silent generation 
thedimes.bandcamp.com 

et si vous ne connaissez pas Cortex et Minus, cliquez ici et ne me remerciez pas, c'est cadeau ^^


admettons que nous soyons devant la machine à café...
et vous, c'était comment votre week-end ?

Friday, June 5, 2015

Des livres pour se mettre la tête en vacances


Cette fois on y est, nous sommes début juin, aux portes de l'été, des vacances... et que ce soit plage, campagne, montagne, ici ou ailleurs, je ne sais pas passer des vacances sans emporter des livres et je ne sais pas non plus me passer du papier même si c'est plus lourd.
Le plaisir des pages que l'on tourne et retourne,
Le toucher particulier de certains papiers,
La couverture,
Le marque-page de vacances fait d'une feuille de figuier ou d'un brin de lavande, l'odeur des vacances à chaque page même lorsqu'on est rentré ou que l'on n'est pas parti.


Deux livres,
deux univers différents mais un plaisir de lecture identique : au fil des pages, des sourires, un peu de larmes d'émotion parfois, des sourires de nouveau et du bonheur qui se diffuse.


Pour commencer, le coeur entre les pages...
Je ne suis pas certaine qu'il soit bien utile de préciser que je l'ai choisi pour sa couverture : un chat, des livres... cette couverture avait tout pour m'appeler et me séduire sans difficulté.
Au programme : Maggie, jeune trentenaire qui vient de se faire licencier d'une successfull start-up de la Silicon Valley, se retrouve à errer comme une âme en peine au Dragonfly, librairie certes pittoresque mais en plein déclin.
Sur les conseils de son meilleur ami, Maggie accepte d'animer un club de lecture qui doit relancer la librairie avec comme premier livre au programme L'amant de Lady Chatterley.
En préparant la lecture, Maggie tombe sur une correspondance amoureuse cachée entre les pages du volume ancien qu'elle a déniché et sa vie comme celle de la librairie vont basculer.

vous aimerez 
ce premier roman de Shelly King si vous appréciez les lectures "feel good" avec de bons sentiments, de l'humour, un brin de pensée positive,
les parallèles amusants entre la vie au Dragonfly, librairie un peu hippie, et celle de la Silicon Valley bouillonnante et toujours en mouvement, des mondes qui s'entrechoquent mais ont tellement à s'apporter,
le moment où le fil des histoires se croise et s'entrecroise pour se dénouer dans un sourire, ce sourire de fin de lecture, ce sentiment de bien-être transmis par les mots,
le Dragonfly, une librairie particulière comme on peut encore en trouver au détour d'une petite rue de l'est parisien, est un personnage à part entière du livre,
entre les rayonnages de livres, Grendel, un chat, a élu domicile...et il n'est peut-être pas qu'un chat,
une lecture facile et douce qui n'est pas sans me rappeler La bibliothèque des coeurs cabossés... romantique et sensible mais pas à l'eau de rose

vous pouvez ne pas aimer 
certains passages peuvent sembler un peu guimauve mais cela passe très vite et la guimauve c'est bon à petites doses ;)
vous habituer vous aussi à ces lectures sucrées et qui comme des caramels mous finissent par vous coller à la rétine...vous risquez fort d'en redemander...je vous rassure, on vit très bien avec cette petite manie

Le coeur entre les pages 
Shelly King
aux éditions Préludes
14,60€


Haaa ce livre...
Bien sûr il y a le graphisme et les couleurs de sa couverture mais aussi son papier épais et de couleur crème,
ensuite il y a le nom de l'auteure Audur Ava Olafsdottir qui à lui seul est la promesse d'aventure, de voyage, de dépaysement, de découverte,
et puis il y a le souvenir du plaisir que j'avais eu à lire L'Exception, le dernier roman d'Audur Ava Olafsdottir,
et enfin le titre Rosa Candida et son héros, Arnljotur, jardinier ;)
Je ne sais pas dans quelle mesure mon précédent emploi conditionne mes lectures et certaines de mes obsessions photographiques mais il n'est pas exclu que 8 ans à "vivre" plantes et jardins ait une petite influence... toujours est-il que le fait qu'Arnljotur soit jardinier a été une raison de plus pour que mon coeur fonde pour ce livre qui m'était resté étranger alors que sorti en 2010.

vous aimerez
l'univers décalé et l'atmosphère à l'humour un peu lunaire de Rosa Candida 
les aventures et mésaventures d'Arnljotur, surnommé affectueusement Lobbi par son père, héros qui n'en n'est pas vraiment un mais qui part vivre une aventure, son aventure personnelle, en souvenir de sa mère mais aussi pour grandir dans son rôle de jeune père 'par accident'
le rythme lent qui donne la place à de touts petits instants de la vie des personnages, ces petits instants qui glissent tellement vite mais qui sont si savoureux à regarder quand soudain la vie vous force à vous mettre un peu en retrait
un quatuor familial qui parait assez improbable mais qui est tellement attachant, Arnlhjotur, son père, son frère jumeau autiste et sa mère décédée mais omniprésente dans leur vie
la volonté de l'auteure de placer son roman dans un pays, des lieux qui ne sont pas nommés et laisse à chacun la possibilité de se l'inventer
un roman entre conte et réalité qui insuffle doucement le bonheur de vivre

vous pouvez ne pas aimer 
si une trame de livre autour du parcours initiatique d'un jeune héros ne vous parle pas
Rosa Candida est un livre qui porte un regard tendre sur ses personnages et sur la vie, si vous avez besoin d'un regard plus "dur" ou préférez des romans plus réalistes sur la société, vous pourriez trouver qu'il déborde de bons sentiments au point du "presque trop" ; cependant Rosa Candida peut être une éclaircie, une petite fantaisie pour se dire que si tout ne se passe pas comme on le voudrait et que le monde peut être bien noir, il est important de lui garder un regard bienveillant.

Rosa Candida
Audur Ava Olafsdottir
aux éditions Zulma / Diffusion Seuil
8,95€


et vous des projets de lecture pour les vacances ?

Wednesday, June 3, 2015

Slow Café, Slow Galerie and sweet life


Il y a comme ça des rencontres inattendues, des rencontres que l'on aurait pas imaginé faire et qui en douceur changent votre vie ou plus simplement l'embellissent.
J'ai déjà dit combien il m'était encore difficile de crier mon amour pour Paris tant l'amour est loin d'être passionnel entre la capitale et moi, pourtant il y a des rencontres qui me font ouvrir plus grand les yeux encore pour tenter de capter ce qui rend Paris si magique pour certains alors qu'elle peut être si terriblement inhumaine pour moi.
Oui, il y a des rencontres qui donnent envie de reprendre le fil de balades pour trouver les adresses, les lieux, les vues qui feront d'un prochain rendez-vous un moment à part.


Ce qui parvient toujours à m'étonner dans Paris, c'est le calme que l'on peut trouver au détour d'un boulevard, juste en empruntant une petite rue perpendiculaire et ainsi rejoindre la rue Amelot qui depuis la place de la République mène le promeneur jusqu'à celle de la Bastille et inversement.
Ce qui parvient toujours à m'étonner dans Paris, c'est la possibilité de passer des dizaines de fois dans une rue sans en voir vraiment immeubles ou vitrines et puis un jour, sans que l'on sache vraiment comment, on se retrouve planté devant une porte et une fois qu'on l'a poussée, avoir cette certitude qu'on est au bon endroit au bon moment.


vous allez aimer 
vous installer à la grande table avec un thé vert ou un café pour trier quelques photos, rédiger un article ou vous engager dans des échanges passionnés sur les difficultés de vivre de son art (ou pas)
vous installer dans le fauteuil moelleux dans le coin de la vitrine pour profiter de siroter un café tout en observant les mouvements de la rue...
feuilleter un des magazines mis à disposition tout en laissant traîner vos oreilles au rythme de la playlist passant du jazz à David Bowie
vous laisser tenter par une part de cake citron et pavot ou peut-être bien un fondant au chocolat
laisser les sérigraphies, affiches, gravures, dessins, illustrations infuser votre rétine jusqu'à ce que l'une d'elles vous parle plus que les autres pour finir par rejoindre votre maison
trouver la possibilité de repartir avec une oeuvre signée et numérotée sans avoir à mettre en péril la santé de votre compte bancaire : vous pouvez ainsi vous offrir une illustration originale et numérotée à partir de 12€ !
un accueil simple et doux qui vous met immédiatement à l'aise
des conseils pour trouver LE cadeau
des expositions et évènements qui mettent en valeur les artistes soutenus par la Galerie
trouver les oeuvres personnelles d'illustrateurs, dessinateurs, graphistes dont vous voyez parfois les noms dans des magazines ou campagnes publicitaires
vous ouvrir à de nouveaux univers graphiques aussi riches que poétiques
prendre un goûter réconfortant à petit prix : boissons fraîches à 2,90€, café et thé en libre-service à 2€, choix de pâtisseries à 3€
faire une pause... tout simplement :)

vous pourriez me détester 
la Galerie Slow pourrait bien vous donner envie de commencer une collection


Et puis...
rentrer à la maison pour déballer les petits trésors dénichés.


Oak, The Nordic Journal
à La Trésorerie 
11 rue du Chateau d'Eau
75010 PARIS
M° République ou Jacques Bonsergent
latresorerie.fr
Oak est un bi-annuel qui couvre culture, design, lifestyle et restauration des pays du Nord...si vous vous préparez à un voyage en Suède, en Norvège, au Danemark ou si vous en rêvez, ce magazine est fait pour vous...photos, textes, rencontres et adresses sont un appel à l'évasion.
oakthenordicjournal.com

Sarah Vignon 
Issue de l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Dijon, l'illustratrice Sarah Vignon vit à Berlin.
Mêlant calligraphie, dessin, aquarelle, son univers plein de poésie est à retrouver via sa boutique Etsy et bien sûr chez Slow Galerie.
hausfuchs.tumblr.com
etsy.com/shop/CiaoMinish

Slow Galerie et Slow Café
5 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 PARIS
M° République, Fille du Calvaire ou Oberkampf
slowgalerie.com
du mardi au samedi de 11h à 19h30
ouverte depuis un peu plus d'un an dans les murs d'une ancienne pharmacie, la Galerie Slow diffuse ses bonnes ondes et une "art therapy" aussi colorée que bénéfique.